A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

vendredi 19 septembre 2014

Moxas et moxibustion : à quoi ça sert ?

La moxibustion consiste à chauffer des points d’acupuncture, dans le but de prévenir ou de traiter les maladies, à l’aide de cônes ou de petits bâtons, que l’on appelle moxas.
 
Origine des moxas
 
Le moxa fait référence à l'élément Feu dans la Théorie des 5 éléments. Cette technique est originaire de Chine, plus précisément des régions montagneuses et froides. Le site Wikipedia indique toutefois qu’en Europe les moxas ont été utilisés à partir du XIX ème siècle. Un ouvrage médical français de la même époque précise, à propos du moxa « très utilisé en France, ses indications concernaient surtout les maladies chroniques pour exciter fortement le système nerveux ». L’utilisation de la chaleur pour soulager les douleurs ou affections diverses est d'ailleurs une tradition ancienne, il suffit de penser aux cataplasmes et bouillotes. Le mot moxibustion vient du japonais « mogusa » qui signifie « herbe à brûler ». Les moxas sont fabriqués à partir de feuilles d'armoise (Artemisia vulgaris) séchées et réduites en poudre. L'armoise possède de très bonnes qualités calorifiques, elle brûle lentement en dégageant une chaleur constante.
 
Pourquoi utiliser des moxas ?
 
On utilise les moxas sur des points spécifiques du corps pour  rééquilibrer un  dysfonctionnement énergétique. On considère en général que l’apport d’énergie a un effet tonifiant sur les points.  Ainsi, on va utiliser les moxas en premier lieu dans toutes les pathologies dues au Froid ou à l’Humidité et aux états de Vide énergétique. L’utilisation des moxas sera contre-indiquée dans les états de plénitude, et surtout d’excès de Feu (par exemple, état de fièvre).
On utilise par exemple les moxas pour lutter contre la fatigue, l’anémie, les affections respiratoires chroniques, enrayer une attaque de froid…
La moxibustion régulière permet de prévenir les maladies, en renforçant la résistance de la personne.
Cette méthode très efficace donne des résultats rapides, je l'utilise pour ma part très fréquemment avec mes clients.

jeudi 11 septembre 2014

Urgence pour les antibiotiques !

Ce titre est extrait d’une tribune publiée dans le numéro 43 de l’Ecologiste cet été. La résistance aux antibiotiques s’est désormais tellement répandue que le premier ministre anglais, David Cameron a affirmé que « le monde était menacé d’un retour aux « âges sombres ».

L'Organisation Mondiale de la Santé définit la résistance antimicrobienne (RAM) comme la résistance d'un microorganisme à un médicament antimicrobien destiné à le détruire. Ces microorganismes, incluant les bactéries, champignons, virus et certains parasites, ne sont alors plus affectés par les médicaments qui les ciblent, les traitements deviennent inefficaces et les infections qu'ils produisent persistent.

En avril 2014 l’OMS a publié pour la première fois un rapport sur la résistance aux antibiotiques. Etabli à partir des données provenant de 114 pays, il fait état de la présence d'une résistance aux antibiotiques dans toutes les régions du monde.
La situation est si grave qu’un rapport anglais parle de risque d’un « retour 100 ans en arrière en termes de mortalité due à des infections bénignes ».  Le rapport de l’OMS complète : «À moins que les nombreux acteurs concernés agissent d’urgence, de manière coordonnée, le monde s’achemine vers une ère postantibiotiques, où des infections courantes et des blessures mineures qui ont été soignées depuis des décennies pourraient à nouveau tuer».
Le rapport a mis l'accent sur la résistance aux antibiotiques de sept bactéries responsables de maladies graves courantes telles que les infections hématologiques (septicémie), les diarrhées, les pneumonies, les infections des voies urinaires et la gonorrhée (infection sexuellement transmissible).

En cause donc : la surconsommation massive d’antibiotiques, destinée à la santé humaine, mais également à l’élevage industriel.  Au niveau mondial selon l’Ecologiste, « l’utilisation des antibiotiques pour les animaux dépasse la consommation humaine ».
Il y a donc urgence à concevoir autrement notre santé. La consommation d’antibiotiques est l’affaire de tous.  Au niveau des particuliers, n’oublions pas que les antibiotiques ne doivent être utilisés que s’ils sont prescrits par un médecin ; et que tout traitement débuté doit être terminé, même si l’on se sent mieux.

Ainsi que le rappelle le rapport de l’OMS,  «L’efficacité des antibiotiques est l’un des piliers de notre santé, nous permettant de vivre plus longtemps, en meilleure santé, et de bénéficier de la médecine moderne. Si nous ne prenons pas des mesures significatives pour mieux prévenir les infections mais aussi pour modifier la façon dont nous produisons, prescrivons et utilisons les antibiotiques, nous allons perdre petit à petit ces biens pour la santé publique mondiale et les conséquences seront dévastatrices

Pour en savoir plus :
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76567.htm
L’Ecologiste n n° 43, juillet-août-septembre 2014, Urgence pour les antibiotiques, Tribune de Zac Goldsmith
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/amr-report/fr/