A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

dimanche 25 octobre 2015

Un bref résumé de l'étude européenne CAMbrella

Qu'est ce que le projet CAMbrella ?

CAMbrella était un vaste projet européen visant à évaluer la médecine alternative en Europe et plus précisément l’acupuncture, l’homéopathie, la médecine anthroposophique, l’ostéopathie, la réflexologie, le shiatsu, le yoga, la phytothérapie et la médecine ayurvédique.
Il a débuté le 1er janvier 2010 et s'est clot en décembre 2012. Il a bénéficié d'un soutien de 1,5 million d'euros au titre du thème «Santé» du septième programme-cadre (7e PC).

Les objectifs spécifiques du projet comprenaient le développement d'une terminologie approuvée par consensus acceptée partout en Europe qui décrira les interventions de la MCA (médecine complémentaire alternative), la création d'une base de connaissances pour faciliter la compréhension des exigences des patients dans la MCA, ainsi que l'exploration des besoins, opinions et attitudes des citoyens européens quant à la MCA.

Le consortium CAMBRELLA était composé de 16 organisations partenaires scientifiques de 12 pays d'Europe, dont l'Allemagne, la France, l'Italie, la Hongrie, l'Autriche, la Norvège, la Roumanie, la Suède et le Royaume-Uni. Un comité consultatif formé de groupes participants clés tels que fournisseurs, praticiens, patients et consommateurs, soutient le projet.


Résumé issu du Site Cordis.europa.eu (référence du projet 241951)

La médecine alternative en Europe

La médecine complémentaire et alternative (CAM, pour complementary and alternative medecine) est une médecine largement populaire sur le continent européen mais qui reste difficile à étudier. Un projet financé par l'Union européenne a cherché à en lever les incertitudes.

En général, les européens acceptent facilement les médecines complémentaires et alternatives. Leur utilisation a augmenté de manière exponentielle au cours des dernières décennies. Les citoyens européens demandent cependant une information fiable et digne de confiance. Ils demandent également une réglementation transparente concernant la formation de leurs praticiens et cette médecine en général. Au-delà de ces considérations, il est également difficile de savoir ce que les européens pensent réellement de ces médecines.

Ce sujet est difficile à étudier en raison de la grande diversité des définitions et des lois qui parsèment le continent européen. Chacun des 39 pays étudiés possède une réglementation différente des médecines alternatives. Le projet CAMBRELLA («A pan-European research network for complementary and alternative medicine») a donc été financé par l'UE pour tenter de déterminer le statut de cette médecine en Europe.

Les membres du consortium voulaient étudier l'utilisation des MCA en Europe et développer un plan de recherche. Ces objectifs comprenaient plus précisément: le développement d'une terminologie commune, la compréhension de la demande des patients envers ces médecines ainsi que leur prévalence, une revue de leur statut légal et des directives entourant ces prestations et enfin savoir ce que les européens pensent de ces médecines. Les partenaires du projet ont également entrepris la mise en place d'un réseau de recherche et établi une planification des recherches en cours.

Le projet a permis de répondre à nombre de ces questions tout en soulignant le besoin de recherches supplémentaires. Ainsi, une revue de la littérature a pu montrer que le taux de prévalence des MCA variait entre 0,3 % et 86 %, un spectre bien trop large pour être significatif. Certains pays européens possèdent des données fiables alors que la majorité n'en possède aucune. Les informations récoltées par les partenaires du projet suggèrent que les plantes médicinales représentent le produit le plus utilisé et les troubles musculo-squelettiques, l'affection la plus communément traitée par ces médecines alternatives.

De même, le projet a montré de nombreuses incohérences quant aux prestations des médecines alternatives en Europe. Des prestataires médicaux ou non médicaux offrent l'un et l'autre leurs services, tandis que les exigences qu'elles soient réglementaires ou de formation diffèrent énormément d'un pays à l'autre. L'Europe a encore beaucoup de chemin à faire avant que l'on puisse même discuter de ces prestations dans des termes communs à tous.

Le projet CAMBRELLA a soulevé plus de questions que de réponses mais ses travaux ont l'avantage de permettre la définition d'un agenda de recherche pour l'avenir. En partant de ces données, il est maintenant possible de proposer des références tant pour la réglementation que pour la formation des médecines alternatives ainsi que pour l'obtention de résultats de recherches clairs.


site du projet : http://www.cambrella.eu/home.php
Rapports téléchargeables : http://www.cam-europe.eu/cambrella-reports.php


mercredi 21 octobre 2015

Le do-in : l’automassage pour se sentir bien au quotidien

Voici une article écrit par Nolyne Cerda et paru dans Elle le 7 octobre dernier sur le Do-in, une sorte d'auto-shiatsu.

Il ne s’agit pas d’attendre d’avoir mal pour se soigner. C’est du moins ce que préconisent les médecines chinoises et japonaises en nous invitant à être à l’écoute de notre corps et de notre esprit. Parmi ses pratiques, le massage do-in, dérivé du shiatsu et de l'auto-shiatsu, est un automassage idéal pour prévenir et combattre les petits maux du quotidien. 

LE MASSAGE DO-IN, C’EST QUOI

Notre corps est constitué de différents flux qui permettent son bon fonctionnement. Le plus connu : le réseau sanguin mais ce n’est pas le seul. La médecine chinoise prend en compte également les méridiens, véritables autoroutes d’énergie qui traversent le corps. Le massage do-in favorise la mobilisation et l’harmonisation des méridiens par des gestes précis selon l’état d’esprit ou la douleur du moment. Massages, frictions, points de pression ou encore étirements sont les étapes essentielles du massage do-in. D’après le spécialiste Koan Michael von Lintel : « Il s’agit d’une pratique ludique qui ne nécessite pas d’âge ou de niveau de santé particulier mais il vaut mieux apprendre avec une personne agréée par la fédération française de shiatsu traditionnel afin de réaliser les bons gestes. »

COMMENT S’APPREND LA MÉTHODE DO-IN

Il est primordial d’apprendre correctement les enchaînements, bien que les exercices ne soient pas difficiles. « Se faire faire un bilan énergétique personnalisé permet de déceler les nœuds et autres problèmes dont on peut venir à bout grâce à des automassages adaptés. », précise Koan. Des écoles de shiatsu mais aussi des livres et des vidéos sur Internet permettent d’appréhender le do-in. Mais la meilleure solution est d’apprendre d’un praticien qui nous aura examiné. « Il faut le voir comme un jeu ludique dont le but est de se sentir bien dans son corps pendant et après l’automassage. »

« Le do-in c’est prendre littéralement sa santé en mains »

LE DO-IN, C’EST POUR QUI

Cette pratique de bien-être est destinée à tout le monde, que l’on soit ou non à la recherche d’une amélioration physique voire psychique. « L’idée est d’apprendre à ne pas dépendre du praticien et de prendre littéralement sa santé en mains. Mais attention, cette méthode ne se substitue en rien à un médecin généraliste destiné à soigner les maladies. Le do-in est un accompagnement préventif et quotidien que l’on peut se faire soi-même dans un but de bien-être. », précise le praticien. Les maux de tête, les troubles digestifs, les difficultés à dormir, le stress ou la prise de poids sont autant de problèmes qui trouvent une solution dans le massage do-in. Grâce aux différentes pressions effectuées sur le corps et aux divers massages, le do-in peut également faire office de lifting manuel pour lutter contre les effets de l’âge.

UN EXEMPLE

Comment vaincre les maux de tête à répétition ? « De nos jours, nous sommes surtout assis, les yeux rivés sur un écran. Toute l’énergie du corps monte à la tête et crée un bouchon énergétique. Les épaules et la nuque se crispent et entraînent des migraines plus ou moins intenses. Le massage do-in sur les tempes, l’occiput, la nuque et les épaules libère les tensions. Mais il faut ensuite rétablir l’énergie dans le bas du corps en frictionnant les mains et les pieds. » Nul besoin d’attendre que la douleur s’installe, les massages adaptés à nos besoins et réalisés dix minutes tous les jours préviennent les tracas du quotidien. Et comme un effet boule de neige, si on se sent mieux dans son corps, on se sent mieux dans sa tête. De quoi affronter nos journées plus sereinement.




mercredi 14 octobre 2015

Cancer : le shiatsu pour retrouver de l'énergie

Voici un article de Béatrice Bossard paru dans Centre presse le 7 octobre 2015.
Beaucoup de malades trouvent soutien, réconfort et énergie grâce au shiatsu ... et on ne peut que remercier la Ligue contre le cancer de Blois de soutenir ces initiatives.



Cela fait déjà deux ans que les séances de shiatsu à destination des malades du cancer ont été mises en place à Blois par la Ligue contre le cancer. Rencontrant un joli succès auprès des malades qui y puisent un mieux-être, une écoute de leur corps différente de la lourde et nécessaire prise en charge médicale.

Mais encore fallait-il trouver un financement pour pérenniser l'activité. Ce que la Ligue contre le cancer, à l'initiative du projet, a réussi en s'alliant à l'AG2R.
« Nous avons la salle équipée d'un futon que nous mettons à disposition de Marie-Claire un mardi par mois et les activités sociales de l'association générale des retraites par répartition financent l'intervenante. Nos activités sont gratuites pour les personnes en cours de traitement ou qui sortent d'une chirurgie, explique Anne Perry, secrétaire du comité 41 de la Ligue. Souvent les gens découvrent le shiatsu et sont agréablement surpris de ce que ça leur apporte. »
Comme Patricia, qui revient pour une deuxième année: « Je vivais à 200 à l'heure au boulot comme à la maison avant la maladie. J'apprends à davantage écouter mon corps. Quelques jours après une séance de shiatsu, on a plus d'énergie. Et comme on est plus détendu, l'envie de faire des choses revient. »

Marie-Claire Dardeau est aide-soignante au centre hospitalier de Blois. Il y a dix-sept ans déjà qu'elle a été formée au shiatsu, dans le cadre de sa profession. Puis plus récemment elle s'est tournée vers les personnes atteintes d'un cancer. « Nous ne sommes que dix-sept en France à avoir été formées au shiatsu oncologie. Il faut avoir la capacité de s'adapter au cas par cas, de ne pas infliger une séance trop longue à un patient qui sort d'une chirurgie. J'aide les patients à être à l'écoute de leur corps et souvent, ils ne l'ont pas été avant la maladie. »

Le shiatsu joue sur les énergies du corps: le malade doit prendre conscience que son corps est un tout. « Je travaille avec ma propre énergie et les patients se sentent plus apaisés. » Marie-Claire prodigue également de nombreux conseils pour relativiser, mieux vivre avec les désagréments de la maladie. Et si le shiatsu ne fait pas de miracle, il peut aider de nombreux malades dans leur long parcours.« Si j'avais pu faire médecine, je me serais dirigée vers l'acupuncture. J'ai découvert que l'on pouvait arriver au même résultat sans aiguilles... »
Renseignements auprès la Ligue contre le cancer au 02.54.74.53.44. ou cd41@ ligue-cancer.net

Béatrice Bossard

Retrouvez l'article en ligne à l'adresse : http://www.centre-presse.fr/article-417901-cancer-le-shiatsu-pour-retrouver-de-l-energie.html