A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

mercredi 23 septembre 2015

Le shiatsu, un titre professionnel RNCP en France

Le Shiatsu a enfin une reconnaissance de l'Etat !

Le Syndicat Professionnel de Shiatsu vient en effet d’obtenir le titre professionnel « spécialiste en shiatsu » et son inscription au Registre National des Certifications Professionnelles avec le code 330 (Spécialités plurivalentes des services aux personnes) par le Ministère de l’Emploi. (Journal Officiel du 25/07/2015)

Qu’est-ce qu’un titre professionnel ?

Un titre professionnel est une certification professionnelle délivrée, au nom de l’État, par le Ministère chargé de l’Emploi dont la spécificité est de proposer une mise en situation professionnelle concrète dans l’organisation de la validation.
Le titre professionnel atteste que son titulaire maîtrise les compétences, aptitudes et connaissances permettant l’exercice d’activités professionnelles qualifiées.

Comment peut-on l’obtenir ?

Ce Certificat Professionnel s’obtient à la fin de la formation professionnelle par le biais des Centres de Formation habilités par le SPS ou en parcours VAE.

Pour plus d’informations, contacter le SPS : http://www.syndicat-shiatsu.fr/

samedi 5 septembre 2015

Polyarthrite rhumatoide et shiatsu

Cannes accueillera le 26 septembre 2015 au Théâtre de la Licorne le congrès régional sur la polyarthrite rhumatoïde. Organisé par l’AFPric, il s’agit de la déclinaison régionale du salon annuel de la polyarthrite qui a lieu à Paris pour sa 15ème édition les 9 et 10 octobre 2015.
C’est l’occasion de refaire un point sur cette maladie qui compte plus de 400 000 personnes concernées en France et sur l’apport du shiatsu dans l’amélioration du bien-être des patients.

Dès 2003, l’Association française des polyarthritiques et des rhumatismes inflammatoires chroniques a organisé les premiers ateliers du shiatsu lors du salon annuel de l’association. Le pionnier incontesté de cet atelier est le grand praticien Bernard Bouheret, qui a depuis dédié un chapitre de son ouvrage « Vademecum de shiatsu thérapeutique » à cette maladie. Pour ma part,  j’ai suivi des patients malades depuis près de 5 ans, ce qui me permet de commencer à pouvoir apprécier dans le temps les effets de séances de shiatsu régulières sur les malades. Les séances de shiatsu permettent d’apporter du bien-être  physique et psychologique aux malades, d’accompagner leur traitements médicaux, de les soutenir. Les deux effets principaux portent sur la détente, et la douleur.

Le shiatsu est une technique manuelle qui consiste en des pressions douces sur le corps et des étirements. La stimulation douce mais profonde, lente et calme du méridien de la Vessie (le long du dos), ainsi que du Foie, de la Rate des Reins et du Gros Intestin  apporte un profond relâchement et un lâcher prise. Mes clients parlent de sensation de légèreté, de flottement, ils s’endorment parfois pendant la séance.
Parfois des points sont douloureux, par ce que le corps est en déséquilibre, et parce que les articulations sont douloureuses, il faut alors faire attention à « doser » pour ne pas faire mal inutilement. On peut travailler en particulier sur les articulations douloureuses, notamment celles des poignets et des chevilles. Les pressions des pouces sont toujours douces et précises, le long des méridiens, mais quand les membres sont très douloureux, on peut utiliser aussi le palming, pour répartir la pression en douceur.

C’est beaucoup aussi sur la douleur que le shiatsu va pouvoir agir, avec des résultats notables. Avec des séances régulières, toutes les 4 à 6 semaines, les crises douloureuses s’espacent. Parfois, le recours aux anti-douleurs peut même diminuer. Le shiatsu travaille en particulier sur l’inflammation, par la dispersion des points d’accumulation de la chaleur dans le corps (notamment les points 4 et 11 du méridien du Gros Intestin).

Le shiatsu permet aussi d’agir sur la fatigue que ressent la personne, pour la « rebooster ». Surtout, chaque séance est adaptée à la personne qui le reçoit, un shiatsu est toujours personnel car la maladie se loge dans un terrain, un vécu, une histoire qui est propre à la personne.

Pour en savoir plus :
- sur la manière dont la médecine traditionnelle chinoise considère la polyarthrite rhumatoide, c’est à dire le syndrome d’obstruction douloureuse : La pratique de la médecine chinoise, G Maciocia, édition Satas

- Sur le traitement de la polyarthrite par le shiatsu, Vade-mecum de shiatsu thérapeutique, Bernard Bouheret, mai 2012

mardi 1 septembre 2015

L'hypersensibilité au gluten, encore une conséquence des mauvaises habitudes alimentaires ?

Alors que l’homme mange du blé depuis 10 000 ans, nos habitudes modernes d’alimentation ont pu fragiliser notre paroi intestinale, la rendant plus perméable, et ainsi favoriser l’hypersensibilité au gluten.

Qu’est-ce que le gluten ?
Selon Christian Rémézy, nutritionniste  et directeur de recherche à l’INRA, le gluten  « désigne une chose précise : la matrice de protéines qui renferme des granules d’amidon dans les tissus des réserves nutritives des céréales. Le gluten est constitué de plusieurs types de protéines, des prolamines pour la plupart. Il y a autant de types de gluten que d’espèces et de variétés de cérales. Ainsi les prolamines de blé sont des gliadines et des gluténines, celles du seigle sont des cécalines, celles de l’orge des hordénines … ».  
Ainsi une personne souffrant d’une intolérance au gluten (maladie cœliaque) doit éviter le gluten du blé, du seigle et de l’orge (le cas de l’avoine n’est pas tranché).
Parmi les blés, signalons toutefois que le petit epeautre et le kamut en contiennent peu, et le riz le sarrasin et le quinoa n'en contiennent naturellement pas.  

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de gens qui ne digèrent pas le gluten ?
On constate que de plus en plus de gens deviennent hypersensibles au gluten et digèrent mieux quand ils n’en mangent pas. Cette difficulté à digérer le gluten serait expliquée par l’hypothèse suivante. La paroi intestinale est fragilisée par notre alimentation moderne, qui privilégie la viande, le gras, le sucre ce qui risque in fine de la rendre perméable. Des molécules étrangères finissent alors par traverser la paroi entrainant une réaction inflammatoire du système.
Or le phénomène est aggravé par nos blés modernes. On sait en effet que les industriels ont modifié génétiquement des blés pour augmenter la quantité de gluten qu’ils renferment. En effet, le gluten a la propriété de rendre les pâtes élastiques, donc faciles à travailler, et de faire lever la pâte. C’est pourquoi on peut d’ailleurs retrouver du gluten dans des produits qui sont a priori dépourvus de blé : des sauces, de la charcuterie, du chocolat …

Dépister une éventuelle sensibilité

En dehors des personnes souffrant d’une maladie cœliaque, en quelques minutes, un test NAET (Nambudripad’s Allergy Elimination Techniques) permet de vous renseigner sur votre sensibilité.

NAET® est une méthode naturelle, non invasive et indolore qui vise à traiter les troubles liés aux allergies, intolérances et sensibilités. Pour identifier les substances susceptibles de provoquer des symptômes, la méthode recourt à un simple test musculaire emprunté à la kinésiologie. Le praticien travaille ensuite par pressions des doigts sur le dos (techniques du shiatsu) pour résoudre le déséquilibre énergétique et « reprogrammer » le cerveau afin qu’il ne perçoive plus la substance en cause comme une menace.

 Sources : « Le problème du gluten est un symptôme de nos mauvaises pratiques alimentaires », entretien avec Christian Rémézy, Pour la science, n°453, juillet 2015