A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

dimanche 28 février 2016

Le sucre (2) : le fructose, un additif problématique

Pour finir ce survol de la question du sucre, un article de Anne-Françoise Burnol, dans le Journal du CNRS, 11/11/2015, ou la question de bien regarder les étiquettes ...


Tandis que le sucre est soupçonné de jouer un rôle dans l’épidémie d’obésité, des chercheurs dénoncent les dangers de l’utilisation de plus en plus massive de sirop de fructose-glucose par l’industrie alimentaire. Les explications de la biologiste Anne-Françoise Burnol.
Si l’on tient compte des apports par les aliments industriels, on s’aperçoit qu’au cours du XXe siècle la consommation annuelle de sucre raffiné est passée en France de 2 à 35 kilogrammes par personne. Parallèlement à l’augmentation de la consommation de sucre, on a assisté à l’émergence d’une épidémie de maladies métaboliques, comprenant l’obésité, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique non alcoolique. Le sucre a donc été accusé de jouer un rôle délétère majeur dans l’apparition de ces pathologies.

Une forme de sucre dédiée à l’industrie alimentaire

Au cours des dernières décennies, conjointement avec l’industrialisation, la forte progression de l’habitat en zone urbaine et la généralisation du travail des femmes hors du foyer, les habitudes alimentaires se sont considérablement modifiées au profit de la consommation d’une quantité croissante de produits alimentaires transformés industriels. Ce mode de production des aliments s’est, entre autres, caractérisé par l’addition de sucre. Ce sucre ajouté rehausse le goût, masque l’acidité ou l’amertume, agit comme conservateur, bloque l’oxydation dans les charcuteries et les viandes, et permet la formation de composés colorés et aromatiques.

Pendant longtemps, ce sucre ajouté était exclusivement du saccharose extrait de la betterave ou de la canne, une molécule qui combine une molécule de glucose et une molécule de fructose. Depuis plusieurs années, le saccharose tend à être remplacé par du sirop de glucose-fructose, aussi appelé isoglucose ou high fructose corn syrup (HFCS). La production et l’utilisation massives de HFCS découlent d’une décision politique prise par les États-Unis dans les années 1970 afin de se libérer des importations de sucre de canne et de betterave. Plus ou moins enrichi en fructose - dont le pouvoir sucrant est supérieur au glucose-, le HFCS a une texture liquide facilitant son utilisation par l’industrie. Et comme il est très bon marché, il est aujourd’hui largement utilisé dans les produits alimentaires manufacturés1.

Le fructose : un super-sucre toxique et addictif ?

Comme son nom l’indique, le fructose est la forme de sucre simple produite naturellement par les fruits ; on le trouve aussi dans le miel. Au niveau énergétique le glucose et le fructose apportent le même nombre de calories. Cependant, le fructose n’est pas métabolisé de la même manière que le glucose, et ses effets sont donc différents du glucose. Tandis que le glucose, dont la concentration sanguine est contrôlée par l’insuline, est utilisable par l’ensemble des tissus de l’organisme, le fructose n’est métabolisé que par le foie et ne dépend pas de l’action de l’insuline.

La consommation de fructose engendre une augmentation des lipides et du cholestérol dans le sang, ainsi qu’une accumulation de graisse hépatique.
La consommation de fructose est, en revanche, associée à une modification du métabolisme incluant une augmentation des lipides et du cholestérol circulant dans le sang, ainsi qu’une accumulation de graisse hépatique. Le fructose agit aussi par le biais d’autres mécanismes moléculaires qui provoquent une altération de l’action de l’insuline dans l’ensemble des tissus de l’organisme et induisent le développement de la masse grasse viscérale, considérée comme le « mauvais tissu adipeux ». Par ailleurs, le fructose exerce un effet plus faible que le glucose sur la sécrétion d’incrétines, des hormones intestinales qui favorisent l’action de l’insuline et la régulation de la glycémie.

Enfin, le fructose est beaucoup moins efficace que le glucose pour induire la satiété. Sa consommation peut notamment entraîner une résistance à l’action de la leptine, une hormone produite par le tissu adipeux et qui agit au niveau du cerveau pour réduire la prise alimentaire. Alors qu’on sait que le goût sucré provoque chez les animaux de laboratoire une addiction comparable à celle des drogues, le fructose, qui a un pouvoir sucrant cinq fois supérieur à celui du glucose, pourrait agir comme un « super-sucre » entraînant une véritable dépendance.

Des études épidémiologiques difficiles à mener

Les avis ne sont toutefois pas unanimes sur l’existence d’effets toxiques propres au fructose chez l’homme. Si les études réalisées chez les animaux de laboratoire montrent sans ambiguïté que le fructose à haute dose entraîne des conséquences néfastes sur la régulation du métabolisme énergétique, l’obésité et le diabète de type 2, il est beaucoup plus difficile de tirer des conclusions aussi claires d’études menées sur l’homme.
Il faut noter en effet qu’il est extrêmement compliqué d’avoir des études prospectives précises à long terme sur la consommation alimentaire dans des cohortes humaines. D’une part parce que l’autoévaluation est très peu fiable dans ce domaine. D’autre part parce que les intérêts financiers en jeu sont énormes… et cela peut entraîner des biais dans l’interprétation des analyses. On notera d’ailleurs que 80 % des études qui sont cofinancées par les industriels de l’alimentation suggèrent que la consommation de boissons sucrées n’a pas d’impact sur la prise de poids, alors que 80 % des études réalisées de façon indépendante trouvent au contraire une corrélation positive entre les boissons sucrées et l’obésité.

Une urgence de santé publique

La situation actuelle est très préoccupante en termes de santé publique, car l’épidémie d’obésité atteint les enfants les plus jeunes et, depuis quelques années, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique sont détectés chez des enfants et des adolescents. Il n’y a pas encore le recul nécessaire pour savoir quelles seront les conséquences sur la santé de ces individus à l’âge adulte et à l’âge mûr. L’autre crainte est que ces pathologies métaboliques soient une bombe à retardement, entraînant des conséquences néfastes pour les générations futures par le biais notamment de modifications épigénétiques.

La question qui se pose actuellement est donc de savoir si le sucre raffiné – notamment ses versions liquides enrichies en fructose de plus en plus utilisées par les industriels, comme le sirop de glucose-fructose – doit être considéré comme un « poison » au même titre que le tabac ou l’alcool, et donc être soumis à la législation. Devant la complexité de ce problème de notre société moderne et la multiplicité des intérêts en cause, il semble toutefois clair que la réponse qui sera apportée ne reposera pas uniquement sur l’abondance et la crédibilité des études scientifiques traitant le sujet.

   
Les points de vue, les opinions et les analyses publiés dans cette rubrique n’engagent que leur auteur. Ils ne sauraient constituer une quelconque position du CNRS.


Le sirop de glucose-figure en bonne place dans la liste des ingrédients de très nombreux produits alimentaires manufacturés. Il entre notamment dans la composition d’un grand nombre de gâteaux industriels.

Le sucre (1) : Quelques substituts au sucre blanc

Vous le savez, quand je teste avec vous le groupe des sucres avec la méthode Naet, beaucoup d'entre vous supportent mal cet aliment. Or il ya toujours des sucres mal mieux assimilés que d'autres par l'organisme.
Cet article de  pour La Ruche qui dit Oui passe en revue les différents sucres.

L'aspartame : sans intérêt nutritionnel, voir dangereux

"Revenons sur le sucre blanc en morceau, le fameux saccharose. Pour obtenir sa blancheur impeccable, on utilise divers procédés chimiques qui, par la même occasion, le débarrassent des végétaux, des fibres, des minéraux, des vitamines et des enzymes qui pourraient faire sa richesse nutritionnelle. Le rapadura, c’est tout simplement du sucre complet. C’est le sucre blanc avant qu’il ne soit lavé et vidé de toutes ses propriétés. Il vient de la canne à sucre et on l’obtient par évaporation de son jus. Très riche en vitamines et en oligo-éléments, il remplace aisément le morceau de sucre classique. Son goût est très prononcé, avec des accents de caramel et de réglisse. Certains adorent tandis que d’autres recherchent plus de neutralité. Dans les gâteaux, une petite quantité de rapadura suffit à obtenir un excellent résultat.

Et le sucre de canne ? Bof, bof. C’est du sucre un peu moins raffiné que le sucre blanc, ce qui fait qu’il contient un peu plus de minéraux, même si cela est, à priori, plutôt négligeable. Si vous le choisissez à la place du sucre blanc, ce sera plutôt pour son goût caramélisé. Attention, c’est parfois même du sucre blanc recoloré !


La stévia

Grâce à son très fort pouvoir sucrant (300 fois celui du sucre blanc), une toute petite quantité suffit ! En plus, son indice glycémique est de 0 – peut pas faire moins. Et ce n’est pas tout. Des chercheurs de l’université de Bangkok ont mis en évidence une batterie de supers pouvoirs : action anticancéreuse, effets anti-inflammatoires ou encore renforcement des défenses immunitaires. Alors on se rue sur la stévia ? Pas si sûr. Dénaturée par les industriels, celle qu’on trouve dans le commerce est bourrée d’additifs et ne semble pas tenir toutes ces promesses. Sinon, la stévia pousse sous tous les climats. Elle craint juste les gelées, il faut donc la rentrer l’hiver. Alors pourquoi ne pas en ajouter un pied à nos carrés de plantes aromatiques ? Les feuilles peuvent être mangées fraîches ou réduites en poudre verte après avoir séché.


Le sirop d’agave

C’est aussi une alternative intéressante. Il contient davantage de fructose que le sucre de table, ce qui lui confère un pouvoir plus sucrant. On a besoin d’en mettre deux fois moins pour trouver le goût sucré du saccharose, et son indice glycémique est assez faible**. Son goût neutre permet de remplacer facilement le sucre et il se dissout bien dans les liquides froids (yaourts par exemple) ou chauds. On peut aussi l’utiliser dans les gâteaux.

Néanmoins, sa concentration en fructose pose problème. Certes, plus de fructose renvoie à moins de glucose, ce qui fait diminuer l’indice glycémique. Cependant, le fructose à haute dose n’est pas très conseillé. Lorsqu’on le consomme via les fruits, il est accompagné d’enzymes, de fibres et de minéraux et il est absorbé lentement par l’organisme et en faible quantité. Manger du fructose concentré c’est dire bonjour aux poignées d’amour et aux triglycérides, car il aura tendance à se transformer en mauvaise graisse. Autre bémol, le sirop d’agave vient principalement de l’agave bleu cultivé au Mexique. Celui que l’on consomme en France a donc pris l’avion. À minima, on essayera donc de l’acheter issu du commerce équitable.


Le xylitol (ou sucre de bouleau)

Dans son pays d’origine, la Finlande, les habitants s’en servent dans la composition de bonbons anticaries. En effet, le xylitol régule le pH et réduit le taux d’acidité, ce qui est intéressant pour lutter contre l’acidité du milieu buccal qui provoque les caries. De plus, il a un pouvoir sucrant intéressant tout en étant hypocalorique (deux fois moins que le sucre), le tout avec un indice glycémique très faible. Il se présente sous la forme d’une poudre blanche, son goût est neutre et il tient bien la cuisson : il est donc facilement utilisable dans les gâteaux.

Beaucoup d’avantages pour ce substitut ! Mais aussi beaucoup d’inconvénients… Son extraction nécessite l’utilisation de produits chimiques : impossible donc de trouver du xylitol bio. Il est quand même garanti sur mon paquet « une absence totale de résidus de produits chimique ». De plus, une grande partie du xylitol est produit en Chine où la chaîne de production reste assez opaque. Attention lorsque vous choisissez le vôtre.


Le miel

Il contient tout un tas de vitamines, de minéraux et d’enzymes qui facilitent la digestion des sucres. Il présente aussi des propriétés antioxydantes. Concernant son indice glycémique, il varie selon les fleurs butinées par les ouvrières. Plus la part de fructose est élevée, plus l’indice glycémique est bas. Ainsi, si cela vous préoccupe, il faudra préférer le miel d’acacia ou de châtaigner par exemple. Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du saccharose (1,2 à 1,5 selon les miels), donc, logiquement, on en mettra moins. Un autre atout du miel, c’est qu’on peut le trouver en circuit court, et garder une bonne visibilité sur sa production, contrairement aux autres substituts présentés ci-dessus. Quant au miel industriel, par contre, il est à fuir !


Et si on sucrait avec les fruits ?

La compote de pomme, la banane ou les fruits secs sont des aliments qui s’accommodent à merveille dans les gâteaux et donnent un goût sucré tout en étant le plus naturels possible. Comme l’expliquent le grand pâtissier Philippe Conticini et la réalisatrice Anne-Sophie Lévy-Chambon : « En concoctant ces gâteaux alternatifs, on s’est rendu compte à quel point le sucre blanc masque tous les autres goûts. On a découvert de nouvelles saveurs, de nouvelles associations. (…) D’un point de vue nutritionnel, en utilisant les sucres naturellement présents dans les fruits, les farines, le lait, la crème, on utilise également les fibres, les minéraux, l’eau et les nutriments qui vont avec eux. Le problème des aliments transformés, raffinés (sucre ou farine) est qu’ils sont justement pauvres en nutriments, on peut en manger des quantités importantes sans être rassasié. »

Philippe et Anne-Sophie sont les auteurs d’un livre de recettes, Gâteaux et gourmandises sans sucre dans lequel vous trouverez des idées de desserts sains et gourmands plutôt sophistiqués. Sinon, j’ai bien aimé le livre de Sue Quinn qui propose des recettes assez basiques avec de jolis visuels. Sur le net, on trouve aussi quelques adresses comme le blog de Green Cuisine qui nous propose quelques recettes sans sucre, mais aussi la recette du fameux banana bred, venue des Etats-Unis.

Ces quelques substituts ne sont qu’un échantillon. Devant les polémiques liées au sucre, de plus en plus d’alternatives sont proposées. J’ai sélectionné celles-ci car on les trouve facilement dans le commerce et parce qu’elles sont complémentaires les unes des autres. Nous aurions aussi pu évoquer la mélasse, le sucre de coco, le sirop d’érable, le sucre de palme… Vous les avez testés ? Racontez-nous !



* La Food and Drug Administration (FDA, « Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») est l’administration américainedes denrées alimentaires et des médicaments. Cet organisme a, entre autres, le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments sur le territoire des États-Unis.

** Certains dénoncent néanmoins les processus de fabrication du sirop d’agave qui aurait pour effet de faire grimper son indice glycémique, difficile cependant de trouver des sources documentées à ce propos.

A lire :  Aymeric et Guillaume Lazarin, Halte au sucre, découvrez les plantes au pouvoir sucrant, Edition Rustica, 2014

source : http://blog.laruchequiditoui.fr/alternatives-au-sucre-blanc/

jeudi 25 février 2016

La viande et les produits laitiers bio présentent une meilleure qualité nutritive que les produits conventionnels

Cet article du JDLE rapporte que la viande et les produits laitiers d’origine bio présentent un meilleur profil nutritionnel lorsqu’ils proviennent de l’agriculture bio, ainsi que le révèlent deux grandes études publiées dans le British Journal of Nutrition.

Le phénomène était déjà connu pour les fruits et légumes: ceux issus du bio ne sont pas seulement moins chargés, ou dépourvus, de pesticides, ils présentent aussi une meilleur qualité nutritive. C'est la même chose pour les produits d’origine animale, à savoir la viande et les produits laitiers, révèlent deux études menées par l’équipe de Carlo Leifert, de l’université de Newcastle (Royaume-Uni).

Ainsi, pour la viande, celle d’origine bio présente ainsi 23% plus d’acides gras polyinsaturés -et parmi eux 47% en plus d’oméga-3- que celle issue du conventionnel. A l’inverse, les acides gras saturés, mauvais d’un point de vue cardiovasculaire, y sont moins présents, avec 18% moins d’acide myristique et 11% moins d’acide palmitique.

Idem pour les produits laitiers bio: non seulement ils contiennent 56% plus d’oméga-3 que ceux produits de manière conventionnelle, mais ils s’avèrent plus riches en vitamines A et E, en fer, mais moins en sélénium et en iode.

La différence viendrait du mode de production de production, moins intense dans les élevages bios, avec des animaux qui broutent de l'herbe et ont un accès vers l'extérieur.  La viande et le lait y sont systématiquement plus riche en acides gras bénéfiques et moins chargés en substances nocives.

Source :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-viande-bio-de-meilleure-qualite-nutritive,67317
Article du Journal de l'Environnement
16 février 2016 par Romain Loury

jeudi 18 février 2016

Epilepsie : l’efficacité de l’acupuncture et de la relaxation

Le magazine La Recherche de janvier 2016 a consacré un zoom à une conférence de la série Santé en Questions sur l’épilepsie organisée par la Médiathèque du Bachut de Lyon.

« L’épilepsie est un trouble neurologique se traduisant par des crises, causées par le fonctionnement anormal transitoire de neurones. Ces dysfonctionnements touchent une zone plus ou moins importante du cerveau, c’est pour cela qu’on préfère parler des épilepsies, qui se manifestent très différemment d’un personne à l’autre » explique Gilles Huberfeld, neurologue à l’hopital Pitié-Salpêtrière et chercheur au laboratoire Epilepsie de l’enfant et plasticité cérébrale. (…)

« Laurent Bezin, responsable du groupe Recherche translationnelle et intégrative en épilepsie, travaille sur des approches alternatives pour traiter des pathologies fréquemment associées à l’épilepsie, comme les troubles du comportement, de l’apprentissage, l’anxiété et la dépression. 
Il a montré que les médecines traditionnelles orientales (acupuncture, relaxation) étaient efficaces, et ses essais sur l’animal prouvent que des sollicitations sensorielles dans l’environnement des patients permettent d’améliorer leur réponse aux médicaments ».

Un domaine d’application pour le shiatsu …

mardi 9 février 2016

Barcelone, capitale de la médecine traditionnelle chinoise

Barcelone va accueillir le meilleur hôpital spécialisé dans la médecine chinoise d’Europe. Un accord a été signé fin janvier entre la Generalitat de Catalunya et la Beijing Administration of Traditional Chinese Medicine.
Une info de Equinoxmagazine.fr, Leslie Singla, 9 février 2016


"Outre la construction d’un hôpital, le projet entre les deux institutions prévoit également la mise en place d’études sur la médecine traditionnelle chinoise entre l’université Pompeu Fabra et l’université de Barcelone. Des observations seront également effectuées sur des plantes médicinales et la fabrication de produits de phytothérapie chinoise. Un centre culturel devrait également ouvrir ses portes afin de guider les patients dans l’utilisation des herbes dans ce domaine.
La Fondation Européenne de Médecine Traditionnelle Chinoise a affirmé qu’en parallèle un master allait même être lancé par les universités UPF et UB et l’université de médecine chinoise de Pékin. Cette nouvelle formation débuterait en septembre et permettrait « d’attirer de nouveaux étudiants internationaux en Catalogne » a précisé Jordi Baiget.

Développer la MTC en Espagne

La médecine traditionnelle chinoise s’est développée en Europe dans les années 70. Elle a pour but de soigner les patients avec des méthodes ancestrales, comme l’acupuncture, la diététique chinoise ou la pharmacopée chinoise. Elle permet à la fois de soigner des problèmes de santé, mais aussi de prévenir certaines maladies. Ainsi, cette implantation en Catalogne « aura des effets positifs sur la santé des patients espagnols » a expliqué le porte-parole de la Fondation Européenne de Médecine Chinoise, Xinyue Calduch.
Concrètement, ces différentes installations liées à la MTC à Barcelone auront pour objectif d’utiliser « la connaissance scientifique occidentale pour valider les principes de la médecine traditionnelle chinoise » a expliqué le gouvernement catalan dans un communiqué. Il a également précisé que « cette initiative permettra à la Catalogne de devenir la référence européenne dans le domaine »."
Retrouver l'article en intégralité sur équinoxemagazine.fr