Extrait de la conférence « techniques ancestrales de digitopuncture et acupuncture » de Jean Pelissier
Il y a
trois trois profils de praticien de digitopuncture.
Le
praticien de niveau 1 est un praticien qui n’a pas « ouvert son
cœur », c’est-à-dire qu’il n’a pas appris à émettre son énergie de
guérison. Il ne se contente que de recettes : il connaît des listes de
points correspondant à certains symptômes et ne sait évidemment pas manipuler
l’énergie. Son action sera matérielle et superficielle. Il aura obligatoirement
un résultat, mais le curseur sur une échelle de 1 à 10 restera à 1, et la
pathologie ne mettra pas longtemps à réapparaître. Il n’aura fait qu’occulter
un symptôme signal d’alarme.
Le praticien
de niveau 2 : Ce praticien connaît les véritables techniques
traditionnelles. Il sait manier l’énergie. Il sait écouter son âme, ses
intuitions. Il sait puiser dans son énergie, dans sa batterie. Au travers de
ses mains, de ses pouces, il va agir directement sur l’énergie du patient. il y
a un corollaire à ceci : ce praticien est alors tenu, dans une même
journée, de se recharger autant qu’il a donné, sous peine de s’épuiser
rapidement et de vieillir précocement.
Ce
profil de praticien va faire monter le curseur à 5 sur l’échelle de 1 à 10 qui
correspond à l’efficacité du traitement.
Le
praticien de niveau 3 lui se situe alors sur une tout autre vibration. C’est un
pratiquant de longue date. Il a appris à « ouvrir son cœur » au
travers de ses pratiques. Il devient en quelque sorte un intermédiaire, un
intercesseur entre Ciel et Terre. C’est un médium dans le vrai sens
étymologique, à savoir un « moyen terme » entre les deux polarités
Yin-Yang, entre Ciel et Terre.
Il
capte l’énergie Yang du Ciel, l’énergie Yin de la Terre et grâce au potentiel
de régulation du Zhi, de l’énergie des Reins, il se produit une alchimie au
niveau du Cœur, une transmutation très subtile qui lui permet alors d’émettre
de la pure « énergie de guérison » à travers ses mains.
Certains possèdent ce don, disons à fleur de peau très tôt dans leur vie. Ils arrivent à guérir uniquement par imposition des mains. D’autres le possèdent enfoui sous des couches, des carapaces d’ego, un peu comme une pépite cachée dans sa gangue.
À
force de pratiques, de Qi Gong par exemple ou de lâcher prise grâce à la
méditation, ce don peut remonter à la surface. C’est à ce moment-là que
l’aphorisme « un point suffit pour guérir un patient » prend toute sa
valeur.
Évidemment,
ce profil de praticien fera monter à 10 le curseur de la guérison.
Il
faudra, pour l’immense majorité d’entre nous « des vies entières »
pour en arriver à ce niveau. Mais faire monter le curseur à 7-8 est à la portée
de tout le monde, à condition évidemment de s’en donner les moyens.