Troubles du sommeil : comment le shiatsu peut-il vous aider ?

Le sommeil est indispensable au développement, à la maturité cérébrale et permet d’être en bonne santé. Or aujourd’hui l’insomnie touche 20 à 30 % de la population française, entrainant problèmes  de vigilance, de surpoids, d’apprentissage. Retrouver un bon sommeil est donc un enjeu de santé important.

Le besoin de sommeil est très variable d’un individu à l’autre. Certains ont besoin de plus d’heures de sommeil que d’autres pour être en forme. Le trouble du sommeil (pas l’insomnie sévère) est en premier lieu un ressenti de la personne : comment elle se sent à son réveil, son état de forme dans la journée, le nombre de fois où elle s’est réveillée pendant la nuit, ou sa difficulté à s’endormir le soir.

 

Dans un premier temps, il est important de savoir s’il y a des maladies à l’origine de ce trouble.

Plusieurs types de causes sont souvent à l’œuvre : les anomalies respiratoires (en particulier les apnées du sommeil qui peuvent provoquer des micros réveils durant la nuit), les anomalies motrices (comme le syndrome des jambes sans repos) ou les maladies douloureuses qui provoquent le réveil de la personne (par exemple des poussées arthrosiques). La dépression est souvent aussi à l’origine de troubles du sommeil.

Pour y remédier, une combinaison associant shiatsu et thérapie comportementale peut se révéler très efficace. Le shiatsu va agir à trois niveaux : il va provoquer une décontraction musculaire profonde, la stimulation du système nerveux autonome va permettre de relâcher, d’apaiser la personne et le travail sur certains points spécifiques énergétiques va permettre de corriger certains déséquilibres, sur le plan mental comme sur le plan physique.

Ainsi, les méridiens renseigneront le praticien sur  l’état énergétique de la personne : Poumon, Foie, Cœur, Reins. Une insomnie régulière vers 1H, 3 H ou 5 H du matin sont révélatrices de déséquilibres particuliers. Les « coups de pompe » dans la journée, la somnolence, la sensation de sommeil non récupérateur, les difficultés à s’endormir ou à se réveiller, les impatiences dans les jambes sont des signes d’insuffisance énergétique dans les méridiens Yin et Yang Qiao Mo, qui sont en relation avec le Rein et la Vessie, et le Yin Wei Mo en relation avec tous les méridiens Yin (Cœur, Rein, Foie, Poumon, Rate pancréas).

Associé à une thérapie comportementale (organiser sa journée pour que les activités fatigantes telles que le sport soient plutôt réalisées le matin, éliminer les activités sur écran le soir, ritualiser la soirée, respecter son horaire naturel de sommeil …) le shiatsu va aider la personne à lutter contre les troubles du sommeil. Le docteur Guy, précise dans une interview pour le magazine La Recherche, que la rééducation des comportements, associée à d’autres techniques, telles que yoga, tai-chi, phytothérapie (et nous ajouterons shiatsu !) « est plus efficace sur le long terme que les somnifères sur les insomniaques chroniques ».

Sources :

La Recherche, n° 483, janvier 2014, P113

Conférence avec les Dr Joëlle ADRIEN, neurobiologiste, spécialiste du Sommeil, directrice de recherche à l’Inserm à la Faculté de médecine Pitié-Salpétrière et rédactrice en chef de la revue « Médecine du Sommeil » - Elsevier Laffont – Paris et Dr Isabelle GUYn Praticien hospitalier, responsable de l’unité sommeil au Centre hospitalier de Belfort-Montbéliard sur les troubles du sommeil : www.dircom.inserm.fr

Savez-vous que votre maison regorge peut-être de polluants ?

Si vous êtes sensibles aux poussières, moisissures, pollens, acariens, produits chimiques, peintures … savez-vous que votre maison les concentre peut-être en forte quantité ?

Les polluants domestiques sont en effet aussi nombreux qu’insoupçonnés. Une étude réalisée entre 2006 et 2008 en Ile de France a ainsi révélé la présence de pesticides dans 94 % des logements étudiés ! D’importantes quantités de ces produits avaient même été retrouvées sur les mains des enfants, relatent les auteurs d’un article très documenté intitulé « En quête d’un intérieur sain » publié dans le numéro d’avril mai de la Maison Ecologique. La cause : l’utilisation de produits phytosanitaires dans les maisons (contre les insectes notamment), ou les émanations de produits traités introduits dans les maisons, tels que meubles ou tapis… Or ces produits se dégradent beaucoup plus lentement à l’intérieur des maisons qu’à l’extérieur et se fixent sur les objets, les textiles …

Pour diminuer ou supprimer les sources de pollution, encore faut-il les localiser… car elles sont nombreuses ! L’article les relate sous la forme du dessin ci-dessous :

Les polluants intérieurs, maison Ecologique n°80

Car ces polluants ne sont pas sans danger sur la santé. Ils peuvent en effet provoquer rhinite, asthmes, eczéma, allergies pulmonaires … L’exposition à des produits d’entretien, de bricolage, à des cosmétiques, à des meubles en bois agglomérés ou vernis… peut avoir des conséquences sur la santé, et plus particulièrement pendant la grossesse et les premiers mois de vie d’un nourrisson ; les substances chimiques peuvent  traversera la barrière placentaire pendant la grossesse et passer dans le lait maternel pendant la période d’allaitement. Les fœtus et les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables et l’exposition à certaines substances toxiques peut nuire à leur développement physique (source : Guide de la pollution de l’air intérieur).

Or nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos, qu’il s’agisse de nos maisons ou de nos bureaux. Il faut avoir conscience qu’une mauvaise qualité de l'air à domicile est un facteur non seulement aggravant, mais aussi déclenchant des allergies respiratoires.

Aujourd’hui, rappelle un article du Point, le « tiers de la population née après 1980 est allergique. D'ici à 2050, la moitié des Français seront atteints de cette affection, selon certaines estimations. » Or, poursuit la journaliste, « malgré la fréquence de ce problème et sa constante augmentation, les personnes souffrant d'une allergie respiratoire semblent peu conscientes des risques liés à leur exposition à la pollution intérieure. Et cela même lorsqu'elles sont allergiques aux acariens, responsables de 50 % des asthmes allergiques de l'adulte et de 80 % des cas chez l'enfant. Certaines vivent avec des animaux domestiques, notamment des chats, alors que leurs poils peuvent entraîner des allergies respiratoires. Elles ne redoutent pas assez les moisissures, qui provoquent 10 % des allergies et peuvent libérer des allergènes, des substances toxiques (mycotoxines...) et des composés organiques volatils."

Finalement, conclue la journaliste, "les allergiques redoutent bien plus les grandes surfaces, les transports en commun ou même leur voiture que leur domicile. À tort. Ils se sentent aussi plus exposés sur leur lieu de travail ou de scolarisation, dans les salles de cinéma ou de théâtre ou encore lorsqu'ils sont à l'hôtel. Là encore, de façon erronée."

Alors, à la maison, soyons vigilants !

Sources : En quête d’un intérieur sain, nos astuces pour allier habitat et santé, dossier réalisé par Nolwenn Weiler et Vincent Boulanger, La maison Ecologique n° 80, avril mai 2014, P 28

La pollution intérieure, source d'allergies, Lepoint.fr, 07/12/2009 

Connaissez-vous votre équilibre acido-basique ?

Je vous invite à découvrir un nouvel article du réseau Biloba, dont voici le début.

Cette notion dont parlent certains magazines ou journaux, reste encore pour la plupart des gens une sorte de concept un peu obscur pour spécialistes de la nutrition. Il n’en est rien. Cet équilibre est à la base de la plupart des réactions chimiques de notre corps.
Nos liquides organiques doivent se maintenir à un certain maintenir (appelé pH) ni trop acide, ni trop basique. De cet équilibre dépend tout notre fonctionnement interne et le « terrain de fond » de notre santé. Décryptage.

 Chaque système et chaque organe de notre corps fonctionne à un pH (potentiel hydrogène qui nous renseigne sur la tendance acide ou basique d’un milieu donné) qui lui est propre. De la justesse de ces différents niveaux de pH dépendra le bon fonctionnement des enzymes indispensables au déroulement correct des réactions biochimiques dans notre organisme. Une perméabilité juste entre le sang, le système digestif et les organes est indispensable à la délimitation des niveaux de pH de chaque système ainsi qu’un bon statut micro-nutritionnel.

Les effets secondaires d’un déséquilibre acido-basique sont nombreux : fatigue, déprime, inflammations, troubles de la peau, calculs et problèmes urinaires, arthrite,… pour n’en citer que quelques-uns. Et pour ne rien arranger, notre mode de vie (stress, pollution et aberrations alimentaires) nous conduit bien souvent vers ce qui est communément appelé un terrain acide. Or pour corriger un pH tissulaire trop acide, l’organisme puise des minéraux basiques (cf. recherche permanente de l’équilibre) dans les tissus, s’il ne les trouve pas dans l’alimentation, pour neutraliser les acides excédentaires.

Quelles sont les causes de l’acidification du terrain ?
La sous-oxygénation (vie sédentaire, le manque d’activités physiques) => Faire de l’exercice, pratiquer régulièrement la marche, bouger !

L’excès d’aliments acidifiants et le manque d’aliments basifiants. => Mieux équilibrer son assiette en s’informant. Quelques exemples d’aliments très acidifiants (donc à consommer avec modération ou à éviter) : viandes rouges, fromages, alcool, sodas, huiles cuites, margarines hydrogénées, chocolat, pain blanc,… 

Quelques exemples d’aliments alcalinisants (c’est à dire basifiants) : artichauts, avocats, brocolis et choux, courges, bananes, dattes, raisins secs, jaunes d’œufs, basilic, persil, etc. Remarque : L’échelle des pH va de la valeur 0 à la valeur 14. 0 étant le plus acide (milieu riche en proton H+) et 14 le plus basique (milieu pauvre en proton H+). La valeur 7 représente un pH neutre. Prenons l’exemple du Coca Cola, et nous obtenons un pH d’environ 2,4. Rien de tel pour décaper les métaux rouillés grâce à sa puissante acidité ! Mais pour votre corps…

La mauvaise dégradation des aliments (troubles du système digestif) => Apporter les corrections nécessaires (changement de diète avec l’aide d’un naturopathe et/ou d’un nutritionniste, compléments alimentaires).

Le stress, le surmenage, la pratique (trop) intensive du sport, les pathologies chroniques. => Apprendre à se détendre (méditation, yoga, tai chi, relaxation, sophrologie,…).

Prendre du temps pour soi, se faire soutenir et accompagner par des personnes compétentes. Hypo métabolisme par carence en vitamines, minéraux et oligoéléments. => Compléments alimentaires et régimes adaptés.

Baisse de l’élimination rénale et cutanée. => « Nettoyer » et soutenir les émonctoires (cures de détoxification adaptées pour permettre au corps de se débarrasser des toxines qui l’encombrent).

Pour lire la suite, cliquez ici : http://www.reseau-biloba.com/equilibre-acido-basique-base-sante-durable/