A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

jeudi 19 décembre 2013

Les points Marmas

Un nouvel article, toujours aussi intéressant, du réseau Biloba, à retrouver en ligne sur http://www.reseau-biloba.com
indian ayurvedic hand oil massageDans la médecine indienne traditionnelle, l’Ayurvéda, les points d’acupressure comparables aux points utilisés par les acupuncteurs sont appelés les points Marmas. Ils sont des zones sensibles ou vulnérables et peuvent servir à établir des diagnostics et à traiter des maladies, ou de façon générale à améliorer la santé et à prolonger la vie. Ils sont des intersections de différents tissus et de nadis (canaux subtils d’énergie). La Marmathérapie a été pendant longtemps gardée secrète et les maîtres ne les transmettaient qu’aux élèves qu’ils jugeaient aptes à recevoir cette connaissance. Aujourd’hui cette science millénaire se révèle à nous.
Ces points Marmas jouent également un rôle important dans le yoga avec lequel l’Ayruvéda entretient des liens étroits. La compréhension des Marmas peut rendre plus efficace sa pratique (en méditant sur certains points importants par exemple ou lors de la prise d’asanas.
De la même façon que les points d’acupressure sont utilisés dans les arts martiaux, les points marmas sont utilisés dans les arts martiaux en Inde, notamment dans la pratique du Kalari Payat, dans le sud du pays. Ces points peuvent donc soigner ou blesser voire tuer si l’on frappe dessus.
Ces points sont comme une sorte de relais dans notre corps qui est un véritable champ d’énergie, relais grâce auxquels nous pouvons contrôler les processus physiologiques et psychologiques.
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Les Marmas font partie d’une physiologie sacrée, qui structure le corps selon des courants d’énergie subtils et des points énergétiques. Ils sont comme les lieux sacrés que possède la terre, à échelle réduite sur notre corps.
Les marmas sont des clefs du massage Ayurvédiques : ces points ou zones où le corps et la conscience se rencontrent. Les effets d’un massage en sont également prononcés lorsque le massothérapeute y associe le massage ou l’acupression de ceux-ci.
Ils peuvent aider à soulager des inflammations, les tensions musculaires, ils permettent de traiter certains organes et de les rééquilibrer, de stimuler certains sens, de réguler le flux du prâna dans le corps, d’améliorer la posture du corps, d’équilibrer le système nerveux…
Le travail sur les points Marmas est avant tout un travail sur le prâna, aussi il est possible de les tonifier lorsqu’ils sont très sensibles en surface en les massant dans le sens des aiguilles d’une montre ou d’en diminuer l’énergie, en les massant dans le sens anti-horloger, lorsqu’ils sont en excès et sensibles en profondeur. L’on peut également associer au massage de ces points des huiles essentielles, ou l’usage de la chromothérapie (thérapie par les couleurs).Le travail sur les points Marmas peut être un travail en soi mais il est en général intégré au massage Ayruvédique « Abhyanga ». Le masseur choisit alors en fonction des troubles physiques ou psychiques de traiter les points judicieux.
Marmas








Bibliographie:
  • Ayruvéda et Marmathérapie, Dr David Frawley, Dr Subbash Ranade et Dr Avinash Lele, Editions Véga
  • La science secrète des Marmas, Kieran Viyas, Esitions Recto-Verseau


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lundi 16 décembre 2013

Manger moins pour rester jeune ou pour guérir ?

Depuis quelques semaines, on nous parle dans les médias du jeûne thérapeutique. En effet, Arte a diffusé un documentaire sur le sujet à l’automne, les éditions La découverte publient un ouvrage de Thierry de Lestrade intitulé le jeûne  une nouvelle thérapie ? et le journal Libé lui a consacré un article le 10 septembre dernier.

Qu’appelle-t-on le jeûne ?

Le jeûne intermittent consiste à se priver volontairement de nourriture,  pendant une période déterminée. En pratique, indique le docteur Frédéric Saldmann dans son livre Le meilleur médicament, c’est vous, le jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas.  Cette privation de nourriture réactive une mémoire biologique ancienne. Nos ancêtres qui vivaient de la chasse et de la pêche étaient capables de faire face à de longues périodes de disette, en puisant dans les réserves de graisse de leurs corps.  Toutes les religions ont d’ailleurs conservé des pratiques de jeûne : le Carême, le Ramadan, le Kippour … comme une mémoire d’un passé très lointain ?

Quels bienfaits ? 

F Saldmann relate ainsi les études menées en Allemagne, qui montrent que le jeûne augmenterait l’espérance de vie et la résistance à de nombreuses pathologies. En effet le corps renouvelle tous les jours un certain nombre de cellules. Or avec l’âge, le nombre de cellules qui se recopient pour se remplacer, mais avec des erreurs, augmente. Les chercheurs font donc l’hypothèse que lorsque l’organisme contient des cellules endommagées, il choisit la facilité en les détruisant puis en les remplaçant. Avec le jeûne, l’organisme choisirait au contraire de réparer ces cellules. Autres bienfaits, indique-t-il, le jeûne intermittent induirait une glycémie plus basse, diminuerait les facteurs de résistance à l’insuline, et diminuerait la production de radicaux libres, molécules qui favorisent « l’usure » de nos cellules.
C’est surtout pour lutter contre le cancer que les recherches sur le jeûne sont attendues. Des expériences menées sur des souris aux Etats-Unis ont montré que dans un groupe de souris jeunant un jour par semaine, la fréquence des cancers diminuait de 20 % par rapport au groupe mangeant quotidiennement. C’est un autre médecin, le docteur Valter Longo, qui explique, dans Libération « en période de jeûne, nos cellules saines se protègent,  elles vont même de mieux en mieux. Elles ont gardé un patrimoine génétique permettant l’adaptation aux circonstances extrêmes, par exemple au manque de glucide pendant le jeûne. Alors que les cellules cancéreuses, elles, ont perdu ce patrimoine génétique et sont dépendantes du glucide. Sans glucide, les cellules cancéreuses régressent, voir disparaissent ». Le jeûne se combinerait ainsi avec la chimiothérapie pour accélérer la mort de la tumeur.
Le jeûne, pratiqué régulièrement, permettrait de dynamiser l’organisme, de régénérer et de réactiver des mécanismes cellulaires en sommeil.

Pour en savoir plus :
Dr Frédéric  Saldmann, le meilleur médicament, c’est vous, Albin Michel, juin 2013
Le jeûne ami des malades, Libération, 10 septembre 2013

vendredi 6 décembre 2013

La voix, un indicateur de santé

La chronique « Le plus » de France Info du 5 décembre dernier était consacrée à un sujet original et mal connu : notre voix, qui donne de précieuses informations sur notre état de santé.

La voix est en effet un marqueur de notre état physique ou mental. Elle contient un nombre important d'informations sur notre état de santé. D'une manière générale, toutes les maladies qui affectent le cerveau ont une signature vocale. C'est le cas par exemple de la dépression ou de la maladie de Parkinson. Selon la neurologue Marie Vidaillhet, "quand une personne est atteinte de la maladie de Parkinson, il y a une perte de la synchronisation entre les différents muscles de la respiration et de la voix. A la fin la voix est moins nette, moins forte et moins modulée".

Des études ont aussi été menées sur les sujets en dépression. De même, les scientifiques ont pu déterminer les caractéristiques de la voix d'un patient déprimé. Il marque de longs temps de pause, a une voix douce ; son débit de parole est très lent, inférieur à quatre syllabes par seconde et la voix porte moins. Elle ne couvre que 20 à 30 % d'une octave.
Une application informatique est actuellement en cours de développement pour pouvoir tester soi-même sa voix et déceler ainsi, à un stade précoce, d’éventuelles maladies.

La médecine chinoise accorde une grande importance aux signes extérieurs qui caractérisent l’individu : son allure, son teint, ses yeux… et sa voix précisément. De manière générale, une voix faible peut alerter sur une faiblesse du Qi, alors qu’une voix puissante et forte traduit généralement une Plénitude. La voix renvoie le plus souvent au Poumon, comme la gorge et le larynx, mais selon les Cinq Eléments, on dit aussi qu’il existe un timbre de voix pour chacun des cinq éléments : les cris pour le Bois, les rires pour le Feu, le chant pour la Terre, les pleurs pour le Métal, et les gémissements pour l’eau. Ainsi, comme à chaque élément est associé un Organe en MTC, on associera une voix criarde/tonitruante au Foie, chantante à la Rate/Pancréas, pleurnicharde au Poumon, geignarde aux Reins, rieuse au Cœur. Ainsi il est normal qu’une personne de type « Bois » ait une voix plutôt forte. Lorsque sa voix est anormalement forte, ou trop faible, cela peut alerter sur un déséquilibre.
En plus de la force de la voix, la MTC évalue aussi sa clarté. En particulier, on regardera si la  voix est nasale ou rauque, ou si elle a changé récemment. La voix fournit toujours une image de notre état mental et émotionnel.
Notre voix est ainsi, en MTC comme désormais en occident, un outil de diagnostic pour les thérapeutes.
Pour en savoir plus :
http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/le-plus-france-info/quand-la-voix-trahit-nos-secrets-de-sante-1237751-2013-12-05
La voix (diagnostic par l’ouïe et l’odorat), in le Diagnostic en Médecine Chinoise, G Maciocia, éditions Satas.

samedi 16 novembre 2013

Stop à la douleur, toutes les méthodes naturelles - le dossier de Femme Actuelle

Le magazine Femme actuelle (Sophie Viguier-Vinson) a consacré un dossier aux remèdes naturelles contre la douleur (23 octobre 2013).

Une large place est accordée à l'action de l'acupuncture et du shiatsu. 
Extrait : « l’acupuncture stimule, sur le circuit nerveux et énergétique du corps, les points pour bloquer le message de la douleur vers le cerveau et favoriser notamment la production d’endorphine », explique le Dr Patrick Aubé, président d’honneur du Syndicat National des médecins acupuncteurs. « Le shiatsu s’attaque aux mêmes points mais par pression des doigts pour avoir un bénéfice ostéo-articulaire et doper le taux d’ocytocine, hormone du bonheur », ajoute Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu et de psychologie corporelle appliquée.

Pour lire le dossier dans son intégralité : 

http://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/douleur-et-methodes-naturelles-02830

Fibromyalgie et shiatsu

Un excellent article de J-L Wibaut du réseau Biloba

La fibromyalgie est une maladie douloureuse qui touche de plus en plus de personne. Le terme – qui désigne le syndrome polyalgique idiopathique diffus (SPID) - vient de : «fibro» qui veut dire tissus fibreux (comme les tendons et ligaments), «my» qui veut dire muscle et «algie» qui signifie «douleur». L’efficacité des traitements de fibromyalgie conventionnels est limitée. Mais de nombreuses autres voies offrent des solutions avantageuses.

La fibromyalgie est une affection chronique, douloureuse, non articulaire impliquant surtout les muscles. Cette affection est encore peu connue du grand public et même de certains intervenants du domaine de la santé. On donne à la fibromyalgie le nom de « syndrome » plutôt que « maladie » puisqu’elle est constituée d’un ensemble de symptômes liés entre eux. On la définit comme une déficience chronique caractérisée par une douleur répandue, diffuse et la présence de points sensibles à la palpation situés à des endroits précis sur le corps. Selon la médecine conventionnelle, pour poser un diagnostic, il faut qu’au moins onze points sensibles sur dix-huit réagissent à une simple pression du doigt, et que la personne ressente des douleurs généralisées depuis au moins trois mois. Aucun test de laboratoire ne peut diagnostiquer la fibromyalgie, mais par mesure de prévention, certains examens sont pratiqués pour exclure certaines maladies, dont les symptômes sont similaires.

Points test

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Parmi les symptômes, nous retrouvons :
*des douleurs musculo-squelettiques diffuses et persistantes, à plusieurs endroits du corps.
*Les variations de température (humidité, froid, air climatisé)
*le stress.
*Une fatigue générale.
*Des troubles du sommeil.
*Des maux de tête récurrents.
*Un dysfonctionnement neurologique.
Ces symptômes sont invisibles, de longue durée, et dans bien des cas, ne se résorbent pas avec le temps.

Les personnes touchées

La fibromyalgie frappe majoritairement les femmes entre 30 et 50 ans mais de plus en plus d’hommes s’en plaignent. Elle s’installe progressivement et l’impact du syndrome est important sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des personnes atteintes qui doivent réaménager la gestion de leur santé et de leur énergie. Il leur arrive souvent de devoir changer d’emploi, diminuer leur temps de travail ou l’abandonner complètement. Dans ces conditions, on voit fréquemment apparaître des sentiments tels que la peur ou l’insécurité ainsi que des symptômes tels que l’anxiété, la déprime et la détresse profonde.
Cela a comme conséquence d’augmenter l’isolement et le repli sur soi. Son quotidien peut être très lourd à vivre si la personne ne se sent pas comprise et n’est pas soutenue par son entourage immédiat.
La douleur chronique maintient le corps dans un état de tension, de stress, qui tend lui- même à aggraver les douleurs. C’est pourquoi il est important pour les personnes atteintes de douleur chronique de se créer un environnement peu stressant physiquement et psychologiquement.
Presque toutes les personnes atteintes de douleur chronique souffrent de tensions musculaires. La douleur peut être d’origine musculaire, mais il arrive souvent que les tensions musculaires soient une réaction naturelle de défense contre le mal qu’on ressent.

Effets du shiatsu sur la fibromyalgie

shiatsu-jodoigneLe shiatsu permet réduire le stress et l’anxiété par son effet relaxant, à condition qu’il soit pratiqué par un praticien expérimenté. Lors de la première séance, on n’utilise peu ou pas de pressions par pouces ou doigts, mais des pressions de paumes pour rassurer et entrer en contact harmonieux avec le corps afin d’instaurer la confiance au toucher. Un shiatsu fluidique en somme qui sera aussi utilisé en cas de crise ou de phase dite « chaude ». On évitera aussi de laisser la personne trop longtemps sur le ventre. On pourra traiter plus précisément, si c’est possible, V60 (le point « aspirine ») F3 (diffuseur d’endorphines) GI4 et 11 (qui chassent l’inflammation).
Ensuite, en phase de rémission ou « froide », où les douleurs sont moins fortes, il est possible d’agir plus en profondeur et de traiter différents symptômes dans la même séance. Pour les insomnies en suivant le méridien de la Vessie (insister sur V62), pour la fatigue en traitant E36, RP4 et 6, tonifier le ventre et ouvrir le thorax (RM), équilibrer le système nerveux et psychique, travailler sur les extrémités, harmoniser le coeur (MC), les reins et les émotions. L’écoute des réactions, l’observation et la présence du praticien sont les aspects les plus importants lors d’un traitement shiatsu en général et particulièrement en ce qui concerne le syndrome de fibromyalgie.

Autres thérapeutiques possibles

La pratique du Tai-Chi, du Qi Gong ou de la méditation aide aussi souvent.
En Aromathérapie on fera un synérgie de Basilic, Lavandin, Gaulthérie sur les points névralgiques. Eucalyptus radiata, épinette noire, lavande aspic sur la colonne lombaire.
Et n’oubliez pas qu’à chaque changement de saison, quelques séances de massage sont le gage d’une santé bien plus résistante.

Alors… Bons massages.

Auteur : J-L Wibaut - KidomaShiatsu

mercredi 13 novembre 2013

Des soins de Shiatsu dans une unité pédiatrique et néonatale à Madrid


L'école Shiatsuescuela, en Espagne, propose depuis plus de 10 ans des expérimentations de shiatsu dans l'unité pédiatrique et néonatale de l'hôpital La Paz à Madrid, ainsi que sur le personnel hospitalier. 
Cette vidéo de 2 minutes relace cette expérience menée sur les enfants et les bébés hospitalisés. Elle montre combien le shiatsu améliore les défenses naturelles des bébés, les aide à mieux supporter les traitements médicaux et en améliore l’efficacité, leur apporte calme et réconfort.  
Un témoignage magnifique et émouvant.

http://youtu.be/hoxm2ZYuC9s

vendredi 8 novembre 2013

Les perturbateurs endocriniens : un danger permanent et invisible pour notre santé




Le Monde, l’Express, 60 millions de consommateurs… tous les journaux ont consacré récemment un article à ce problème. Pourquoi ? Les perturbateurs endocriniens, « PE » ont été projetés sur le devant de la scène médiatique car le parlement européen doit statuer d'ici à la fin de l'année sur les mesures destinées à nous protéger des effets de ces substances qui interfèrent avec le système hormonal. C’est pourquoi, articles et contre-articles de scientifiques critiquant ou plébiscitant ces mesures ont foisonné. Certains scientifiques sont soupçonnés d’être trop proches des milieux industriels, au mépris de la santé publique.

Les perturbateurs endocriniens : qu’est-ce que c’est ?

Un perturbateur endocrinien est une substance chimique interférant avec le fonctionnement des glandes endocrines, organes responsables de la sécrétion des hormones. Ils sont suspectés, même à très petites doses, d’avoir des effets sur les organes, et peuvent altérer la régulation du métabolisme, le développement, la reproduction.

Où les trouve-t-on ?

Ces PE, on les retrouve partout ! En effet, ils se retrouvent dans l’eau, l’alimentation, l’air, mais également dans les cosmétique. La difficulté, c’est que nous sommes exposés à doses faibles, mais de manière continue à ces substances.
Certains PE peuvent ont une origine naturelle (les hormones) : celles-ci ne posent pas de problème à l’organisme qui peut s’en débarrasser rapidement. Elles restent très peu de temps dans l'organisme et ne s'accumulent pas dans les tissus. Les PE qui proviennent de l’activité humaine, proviennent le plus souvent de produits chimiques industriels ou agricoles, ou de traitements médicaux (contraceptifs).

Comment s’en protéger ?

Il faut dans tous les cas regarder les étiquettes des produits de consommation. L’un des PE les plus connus est le bisphénol A (BPA), une substance chimique utilisée pour la fabrication de plastiques et de résines et qui a été interdit dans la composition des biberons en 2010.
Autre substance bien connus, les phtalates, utilisés pour assouplir les plastiques. Comme pour le bisphenol A, les molécules des phtalates peuvent se libérer et migrer des emballages de produits alimentaires vers les aliments. C’est d’ailleurs la principale cause de contamination pour les adultes.
Dans les produits d’hygiène et les cosmétiques, le constat est alarmant. Rouge à lèvres, fonds de teint, gels douches, shampoings ….. Une récente étude estime  que 40 % des produits en contiendraient !
En cause, des conservateurs : les parabens (chercher dans les étiquettes « butyl-» ,  « propyl-» « benzyl-» et autres « pentyl»), le triclosan et le phénoxyéthanol.
Pour se protéger, pensez aux produits bio, qui n’en contiennent pas !

samedi 19 octobre 2013

Portes ouvertes les 31 octobre et 1er novembre

Bonjour à tous,
Je vous convie à mon cabinet les 31 octobre et 1er novembre pour des séances decouvertes de Shiatsu ou de Chi nei Tsang au tarif exceptionnel de 30 euros. N'hésitez pas à faire circuler cette information autour de vous !
Et pour plus d'informations, vous pouvez me joindre au 06 66 26 03 69
Bonne journée à tous,
Au plaisir de vous rencontrer,
Stéphanie

jeudi 10 octobre 2013

Conseils de saison ...


Bonjour à tous,

Nous allons entrer dans une saison climatique importante pour tous et particulièrement pour les femmes, puisque du 28 octobre au 15 novembre débute en Médecine Traditionnelle Chinoise l'intersaison entre l'Automne et l'Hiver, la saison de la Rate Pancréas. La Rate est au cœur des processus de digestion physique et émotionnelle, et elle est très liée aux cycles hormonaux. C'est un moment important pour rééquilibrer l'énergie de la Rate et de l'Estomac, et se fortifier avant d'entrer dans la saison d'Hiver.

Cette intersaison correspond aux moussons, c'est une saison humide où il faut protéger la Rate.
C'est une saison où les fatigues peuvent s'installer, ou certains petits déséquilibres (digestion, problèmes hormonaux, difficultés de concentration ou de mémorisation...) peuvent apparaitre.

Quelques conseils peuvent aider à traverser cette période.

- Se protéger du froid et de l'humidité. Réchauffer son ventre, particulièrement le soir (en posant une bouillotte), faire un massage ou un auto-massage du ventre (chi nei tsang),

- Manger des aliments qui tonifient la rate (en quantité raisonnable) : fruits secs, en particulier les dattes, du raisin, des poires, des pommes de terre, des carottes, des céréales ; et adopter les tisanes digestives (là encore, sans excès : verveine, menthe poivrée, fenouil ...)

- se détendre, se relaxer : faire du yoga, de la méditation, prendre du temps pour soi ...

et bien sûr faire une séance de shiatsu ou de Chi Nei Tsang (shiatsu du ventre) !

Stéphanie

mercredi 2 octobre 2013

La Sclérose en plaque et la Médecine Traditionnelle chinoise


Je vous fais partager l'émission que radio Médecine Douce a consacré le 23 septembre dernier à la sclérose en plaque.

L'émission est consacrée à la présentation du cas de Nadège, jeune femme de 25 ans atteinte d'une sclérose en plaque.

Elle raconte combien la Médecine chinoise a pu lui permettre de "stabiliser" sa maladie et de reprendre une vie normale. Le thérapeute, Jean Louis Fraim explique son approche de la maladie. La sclérose en plaque est considérée comme une "paralysie" en MTC. Le praticien discerne les états de plénitude et de vide des quatre organes principaux (Foie, Rate, Reins, Coeur) et les états d'humidité (douleurs articulaires ...), et de chaleur (fièvre, stases de sang, paralysie...). Il travaille avec ses mains, par digito-pressions le long des méridiens concernés et stimule des points d’acupuncture (nous retrouvons notre shiatsu) combinés à un massage énergétique (massage dit « Tuina »).

Encore un passionnant témoignage sur les bienfaits de la MTC et du shiatsu …

Vous pouvez écouter cette émission (21 mn) en cliquant sur le lien suivant :
http://radiomedecinedouce.com/fr/broadcast/18780_La_sclerose_en_plaque


samedi 14 septembre 2013

A Ostricourt, René Dissaux «stimule les facultés d’autoguérison du corps» avec le shiatsu

La Voix du Nord publie régulièrement des articles sur le shiatsu.

L'article du 26 août dernier était consacré à Réné Disseaux, praticien shiatsu à Ostricourt.

Extraits choisis :

René est venu au shiatsu après quelques lectures et une consultation en acupuncture qui a réglé ses problèmes digestifs. « L’idée de prise en charge globale de l’individu m’a plu, ne pas juste traiter le symptôme mais aller plus loin. Le shiatsu est une thérapie énergétique très pratiquée au Japon, issue de la médecine traditionnelle chinoise. Avec le même système de points et de méridiens que l’acupuncture. shiatsu signifie pression des doigts en japonais. »

Concrètement cette technique de massothérapie venue d’Orient utilise le toucher pour rétablir les circulations d’énergie. Là où les aiguilles d’acupuncture activent les points, pour le shiatsu il s’agit de pressions plus ou moins fortes avec les pouces ou les paumes parfois accompagnées d’étirements. « Tout cela induit une relaxation profonde et permet d’intervenir sur les problèmes liés au stress notamment : insomnie, fatigue, contractures musculaires, douleurs chroniques, arrêt du tabac. Les pressions libèrent les tensions, activent et stimulent notre capacité naturelle d’auto-guérison. » Une pratique qui mise sur la prévention, pour conserver une bonne santé, en lien avec d’autres recommandations : « Être a l’écoute de son corps des signaux d’alerte dans un monde où l’on court tout le temps, souligne René, le shiatsu envisage la santé de l’être humain dans sa globalité, physique, psychique et mentale. »

Retrouvez l'article entier à l'adresse :

http://www.lavoixdunord.fr/region/a-ostricourt-rene-dissaux-stimule-les-facultes-ia25b50453n1495141

La médecine chinoise au secours de nos assiettes


Bonjour à tous !

La rentrée met à l'honneur la diététique chinoise, avec un article paru dans le magazine gratuit Bio info n°15, qui se dote pour l’occasion d’une très jolie couverture (voir l’image ci-dessous).  La journaliste, Isabelle Petiot nous rappelle quels sont les principes de la médecine traditionnelle chinoise appliqués à l'alimentation et combien de récentes études scientifiques valident les bénéfices de cette alimentation dans la prévention des cancers, maladies cardiovasculaires et dégénératives.

Extraits choisis :

"La diététique chinoise envisage la personne dans sa globalité : psychisme, organes, émotions, environnement... L'alimentation traditionnelle chinoise se compose essentiellement de végétaux : céréales et légumes". L'adopter signifie donc renoncer à croire que la viande ou le poisson sont plus importants que le légume.

La MTC nous dit-elle encore, "préfère les aliments cuits et chauds, afin d'apporter de l'énergie (le Qi) au corps, notamment en hiver. Pour qu'ils ne perdent pas leurs nutriments, il faut aussi perdre l'habitude de les cuire trop longtemps... et lorsqu’on consomme des crudités (...) on les associe (...) à des aliments chauds. (...) »

Seconde condition d'une bonne santé : cette énergie doit circuler. (...) C’est le yin et le yang qui la polarisent et l’aident à se mettre en mouvement. Un équilibre doit se jouer entre tout ce qui est complémentaire dans l’univers : le chaud et le froid, le clair et le sombre, (…) et entre certains fonctionnements organiques qui leur sont dynamiquement opposés comme l’inspiration et l’expiration, la contraction et l’extension… »

Enfin rappelle encore Isabelle Petiot, « l'équilibre acide, amer, sucré, salé et piquant joue un rôle important dans l'alimentation".

« Tous ces équilibres favorisent la bonne circulation de l’énergie entre des organes comme le foie, le cœur la rate, les poumons et les reins ».
 
Retrouvez ce magazine dans vos magasins bio ou en ligne à l'adresse :
 

mercredi 7 août 2013

Le manque et l’excès : s’équilibrer grâce au shiatsu

Un article proposé par Stephane Cuypers du blog Shinmon Shiatsu (publié le 6 août 2013)

 
Comment se débarrasser de ses mauvaises habitudes grâce au shiatsu
 
Dans l’article précédent, nous parlions des méfaits du sucre sur la santé. Lire à ce sujet entre-temps le National Geographic de ce mois d’août « Sugar : why we can’t resist it », décrivant les méfaits de la consommation de sucre et aussi… de sa production (sur l’environnement, sur la vie des populations locales…). C’est toujours un plaisir d’être sur la même longueur d’ondes :-)
Le sucre n’est qu’une des choses dans notre vie que nous aurions tendance à prendre en excès. On peut citer le tabac, l’alcool, le café… Ou des déséquilibres alimentaires : trop de sel, trop de viande, trop de desserts….Des déséquilibres physiques, trop de sport ou pas assez, ou sexuels… Des déséquilibres mentaux, comme trop de pensées, ou émotionnels….
L’état de manque semble propre à l’humain. Et nous le comblons par l’excès. Je ne parle pas ici des besoins de base de la pyramide de Maslow (manger, dormir…), qui doivent simplement être satisfaits pour survivre.
 
 
Pyramide de Maslow
Pyramide de Maslow

Mais une fois que c’est fait… Si nous n’avons pas de maison, nous en voulons une et quand nous en avons une, nous en voulons deux. Et ainsi de suite, indéfiniment, avec les objets, mais aussi les relations, les sentiments… Cela me fait penser à ces déséquilibres sur les méridiens du shiatsu. Il y a le KYO/Vide/Manque d’énergie quelque part, il y a JITSU/Plein/Excès ailleurs. Si nous appliquons ces principes énergétiques, le shiatsu offre-t-il des solutions pour combler le manque et tempérer nos excès ? Certainement.
 
Observons le mécanisme. D’abord, il y a le manque. Le manque vient de l’intérieur. Il ne pourra être satisfait par ce qui vient de l’extérieur. Si vous voulez désespérément être aimé, mille personnes ne suffiront pas. Mais nous projetons le manque vers l’extérieur, où il trouve un terrain favorable pour s’enraciner. Le manque induit l’excès, car nous allons surcompenser. Et l’excès induit à son tour le manque. Reprenons l’exemple du sucre : la prise de sucre induit un manque brutal qui conduit à une nouvelle prise, etc.
Cercle vicieux. Comment le transformer en cercle vertueux ? Il existe des dizaines de méthodes pour y arriver, on a écrit des centaines de livres sur la question… Mais que pourrait-on faire avec le shiatsu, tout simplement, en posant les mains ?
 
 
La voie de l’Esprit
 
Avant de poser les mains, il est certain que la pratique du shiatsu (en donner ou en recevoir) offre déjà un cadre de pensée et de vie. Un autre regard. Essayons d’appliquer pour voir.
On dit en shiatsu : il est plus important de travailler le KYO/le Yin/le manque d’énergie que le JITSU/le YANG/le symptôme. Si la disparition du symptôme est une chose, la guérison n’est effective que si le YIN, le caché, le manque est résolu.
Les arts Orientaux, sous l’influence du Bouddhisme, sont souvent des arts de la Voie du milieu. Il faudra donc travailler à la fois sur le manque et l’excès, sachant que le manque doit disparaître au final.
 
Voici quelques pistes :
 1.Prendre conscience de ce qui nous fait du tort, s’observer, se connaître. En cas d’addictions alimentaires, par exemple, le corps sait ce qui lui fait du tort ou du bien. Ecouter son corps est la première chose. Comment vous sentez-vous physiquement lorsque vous exagérez ? Où est votre limite ? Une pratique régulière du shiatsu nettoie le corps et le rend sensible aux excès, quels qu’ils soient.
 2.Ne pas culpabiliser. La culpabilité est propre à l’Occident et elle ne vient rien faire qu’aggraver les symptômes. Quand vous « fautez », si cela arrive encore, espérons que ce soit bon. Voir ce mécanisme permet de l’éviter.
 3.Décider et commencer tout de suite. C’est une stratégie pour piéger le mental qui nous dit que nous commencerons demain (et donc jamais). Il faut un signal clair, un geste fort. Mettre les substances addictives à la poubelle, par exemple.
 4.Réduire progressivement : la voie du milieu, c’est aussi réduire progressivement, s’accorder des rations. Pas supprimer tout d’un coup ! C’est se rendre malheureux et exacerber la tentation. En y allant progressivement, on se voit progresser, et le manque ne s’installe pas vraiment. A la fin, le manque s’est estompé, comme par magie.
 5.Revenir à la frugalité et à la simplicité comme style de vie. Etre toujours un peu vide et faire le vide est un état qui donne… de la place, et de l’énergie. L’état de saturation alourdit. La frugalité peut passer par des quantités moindres, mais des choses meilleures. Nécessité économique oblige, de plus : c’est meilleur, c’est plus cher, vous en prendrez moins.
 6.Casser l’habitude. Beaucoup d’addictions sont des habitudes. Aller à la machine à café pendant les pauses est une habitude, ou un geste social. On peut changer de geste et rester social.
 7.Reconnaître le manque, respirer. Le manque est aussi lié au temps, à la peur du lendemain ou à la compensation d’hier. Dans l’instant présent, là, quand vous lisez ces lignes, rien ne manque. Tout va bien, vous respirez, vous êtes en sécurité. Rien n’est jamais vraiment nécessaire si nous sommes dans l’instant présent. La méditation peut donner ce recul.
 
La voie du corps : travailler les méridiens
 
Ce qui précède, c’est si on réfléchit à des méthodes pour rééquilibrer manque/excès. Maintenant, un travail physique de shiatsu, sur certains méridiens, viendra aider efficacement à réduire ou supprimer les déséquilibres. Un déséquilibre de type sucre sera, par exemple, plutôt à chercher du côté du RP, de type sel du côté des reins… Etre assailli de pensées indiquera aussi plutôt le RP… Chaque organe a ses émotions. Quoique tout ceci soit à tempérer avec le diagnostic réalisé sur place. Chacun est unique et les interactions sont différentes. Chaque manque/excès, physique ou psychologique, aura son ou ses méridiens, ou ses points spécifiques. Donc, faites du shiatsu pour supprimer le manque et les excès.
A un niveau global, cela fonctionne déjà. Se sentir bien, détendu, en connexion profonde avec son énergie vitale, dans l’instant présent, rend plus tranquille. La sensation de joie de vivre, bien implantée et expérimentée chaque jour, permet de repousser en périphérie, voire de supprimer, toutes ces pensées de manque qui nous assaillent. Au final, le shiatsu fait un rééquilibrage profond et nous connecte à la joie de vivre par l’énergie du Cœur. Dès lors, chaque journée, chaque minute sont une satisfaction.

Too few or too much? Back to balance with shiatsu

AShinmon Shiatsu article

 
How to get rid of bad habits thanks to Shiatsu
 
In a previous article we discussed the bad effects of sugar on health. In the meantime National Geographic (August edition) published an article « Sugar : why we can’t resist it », describing the bad effects of sugar consumption and also… production (on environment, life of local people….). Always a pleasure to share thoughts :-).
Sugar is but one thing in our lives in which we overindulge. We can also name tobacco, alcohol, coffee…There are food imbalances like too much salt, too much meat, too many desserts…. But also physical imbalances through sport, laziness, sexual addiction… Emotional and mental imbalances as well.
Pyramide de Maslow
Pyramide de Maslow
 
Lack is typical for humans, and the answer is excess. I am not talking about the basic needs of the Maslow pyramid which have to be fulfilled to survive (eat enough, sleep enough…). But it goes like this, once the basic needs are fulfilled. If we don’t have a house, we want one, and when we have one, we want two, and so on, endlessly, with things, relationships, feelings. That makes me think of imbalances on shiatsu meridians. You have KYO/Empty/lack of energy somewhere and then JITSU/Full/Excess on some other part. So, if we apply that energetical principle on us, can we use shiatsu techniques for more satisfaction and less excesses? Most certainly.
Let’s observe how it works. In the first place, you are lacking something. Lack comes from “the inside” and cannot be satisfied with things from “the outside”. If you are desperate about being loved, even thousand partners won’t help you. Projections to the outside world create a fertile soil for that process to settle. Lack leads to excess. And excess leads to lack again, for instance in the case of sugar (see previous article)
How can we transform that vicious circle into a virtuous circle? There are lots of methods, hundreds of books have been written on that topic… What can we do with shiatsu, just by putting our hands on someone?
The way of the Mind
Before you put your hands, there is a whole life frame going together with shiatsu. People practicing shiatsu (giving and receiving) think and live in a different way. Let’s try.
It is said : it’s more important to work on KYO/Yin/lack of energy than on JITSU/Yang/symptoms. When a symptom disappears, we have a point but healing is effective when Yin/hidden things/lack has been solved. Excess then fades away and lack is fulfilled.
Eastern practices are influenced by Buddhism and often use the Middle Way. So we will have to work on excess and on lack, knowing lack must disappear at the end.
Here are some possible ways to do that:
  1. Become conscious of what is not good for you, observe yourself, gnôthi seauthon. In case of food addictions the body knows what’s good or no good for it. How do I feel when I exaggerate ? What is exaggeration in your case ? A regular shiatsu practice cleans the body and makes it sensitive to excess, whatever.
  2. Don’t feel guilty. Guilt is a Western concept and it only makes symptoms worse. When we « sin », let’s hope we enjoyed it. Seeing how this process works can help avoiding it.
  3. Decide and start immediately. This is a strategy to catch the mind telling us that we will start tomorrow (and tomorrow after tomorrow, meaning “never”)? There has to be a clear start and a strong sign. Dispose of the addictive things, for instance.
  4. Reduce progressively : stopping everything immediately means getting unhappy and only makes temptation stronger. By working progressively, you make progress. At the end, the lack has gone and you haven’t even noticed.
  5. Frugality and simplicity as a lifestyle. Being always a little empty is a way to get energy. Saturation makes heavy. Being frugal can also mean eating better quality and smaller amounts. Buying more expensive things, you might be obliged to consume less.
  6. Break habits. Lots of addictions come through bad habits that have become automatisms. Going to the coffee machine during breaks is one of those social habits. Change your habits, but remain social.
  7. Identify lack and breathe. Lack has also a time dimension, fear for tomorrow and compensation for yesterday. While reading this, for instance, you are lacking nothing, just sitting, breathing, feeling safe… Living in the present moment, we are not lacking anything. Meditation can give such insight.

The way of the body: work on meridians
That’s when you think of methods to bring balance back in your daily life, applying a shiatsu (or Eastern) background. Then you can also practise shiatsu and work on lack and excess, by pressing some meridians. This will reduce or suppress the imbalances and the needs. Sugar is related to Spleen/Pancreas, thoughts as well, salt to Kidneys, each organ has its emotion… Diagnostic is the only way to know, as everybody is unique. Every lack and excess will have its meridian(s) with specific points to treat. So have a shiatsu to get rid of bad habits.
That will work as a whole as well. Feeling good, relaxed, deeply connected to life energy makes you more quiet and joyful. Shiatsu brings balance back and connects us to joy through Heart energy. From then on you are lacking nothing, every day, every minute is a satisfaction.